"Quand l’attirance est aussi la cause du chaos…”.
Cette irrésistible attraction qui mène inéluctablement à l’auto-destruction. Quand chercher à dompter l’indomptable intensifie les émotions. Enfin, tu le désires, oui et non. Comme une drogue, elle procure du plaisir et tu flirtes avec les limites du mal. Les histoires se répètent et enchaînent relations et souffrances identiques. Jusqu’au jour où le sujet de cette chanson prendra conscience du jeu qui l’anime.
C'est quoi un couple normale ?
Luc Crabbe - Ingé son
Laetitia Gerlier - Basse, voix.
Plusieurs thèmes de chanson sont nés de nos précieuses discussions.
Joe Bacart - Batterie.
Mais également fin gourmet... mmm !
Carl Os - Guitare acoustique, électrique, voix, écriture, compositions et arrangements.
Peter Soldan : Mastering - Dada Studio
Cyrus M (90%) & Carl Os (10%) - Clip
De grands amis avant d'être de grands musiciens.
Merci à chacun.
Pierre Rabhi quitte son Algérie natale pour s'installer à Paris et profiter de la "modernisation" !
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Pierre Rabhi (1938-2021) était un agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, reconnu pour ses engagements en faveur de l’agroécologie, du développement durable et de la simplicité volontaire. Il a consacré sa vie à promouvoir une vision alternative de la société, fondée sur le respect de la nature, la sobriété heureuse et un retour à des modes de vie plus responsables vis-à-vis de l’environnement.
Agriculteur dans les années 1960, Pierre Rabhi a d’abord cherché à mettre en pratique des méthodes de culture respectueuses de l’écosystème et de la biodiversité. Il a par la suite élargi ses actions en devenant un défenseur de l’agroécologie, une approche de l’agriculture qui cherche à concilier production alimentaire, préservation de l’environnement et équité sociale.
Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, dont La Terre une utopie et Vers la sobriété heureuse, où il exprime ses convictions concernant la nécessité d’un changement profond de notre rapport à la nature et à la société, en prônant une vie plus simple et plus consciente. Pierre Rabhi a eu une influence significative sur les mouvements écologiques en France et au-delà, en inspirant de nombreuses initiatives locales et collectives visant à repenser notre mode de vie dans une perspective plus durable et solidaire.
Un affrontement intérieur où il n’y a ni spectateurs, ni trêves. C’est une lutte silencieuse, souvent invisible aux yeux des autres, mais qui peut être l’une des plus épuisantes et déterminantes de notre vie. Car, contrairement à un adversaire extérieur, notre pire ennemi est parfois notre propre doute, nos peurs, nos faiblesses et nos contradictions.
Ce combat commence dès que nous prenons conscience de notre propre potentiel, mais aussi de nos limites. Il se nourrit de nos hésitations, de notre tendance à procrastiner, de nos peurs irrationnelles et des voix intérieures qui nous disent que nous ne sommes pas assez, que nous ne méritons pas d’atteindre nos rêves. Chaque décision, chaque pas vers le changement semble être une victoire sur soi, un petit triomphe sur les résistances internes qui nous retiennent.
La difficulté réside dans le fait que nous sommes à la fois l’attaquant et la cible, et que, parfois, les coups les plus durs viennent de notre propre esprit. Il ne suffit pas de vouloir changer ; il faut d’abord accepter de se confronter à ce que l’on est vraiment, avec ses défauts, ses contradictions, ses fragilités. Accepter la douleur de l’échec, reconnaître ses faiblesses et, surtout, persévérer dans ce combat incessant, même lorsqu’on a l’impression de reculer.
Ce combat contre soi-même exige une forme de courage particulière : celui d’affronter la vérité sur qui nous sommes et d’oser prendre des décisions difficiles pour évoluer. C’est souvent une guerre silencieuse contre notre confort, contre l’idée que nous avons de notre identité, contre l’illusion que le changement sera facile ou rapide. Mais c’est aussi dans cette lutte que se trouve notre plus grande force, car chaque pas vers l’autonomie, chaque victoire intérieure nous rapproche un peu plus de la personne que nous aspirons à être.
Au fond, cette bataille contre soi-même n’est pas tant une guerre à gagner qu’un chemin à parcourir. Elle est faite de progrès, de régressions et de réajustements. Et, même si le chemin semble ardu, c’est dans ce combat que l’on trouve une véritable libération : celle de se détacher des conditionnements, des peurs et des attentes externes pour enfin s’ouvrir à son plein potentiel. En fin de compte, le combat contre soi-même est peut-être celui qui mène à la plus grande des victoires : celle de la paix intérieure et de la réconciliation avec soi.
Chaque jour, un pas de plus. C’est dans cette simple idée que se cache toute la force du quotidien. Nous avons souvent l’illusion que le chemin vers nos rêves, nos objectifs ou même vers notre propre épanouissement doit être rapide et fulgurant, que tout doit arriver en un éclair, comme une révélation. Mais la réalité, plus douce et plus sage, nous enseigne que c’est dans la répétition des petites actions, dans l’effort continu, que réside véritablement la transformation.
Un pas de plus chaque jour, ce n’est pas un bond de géant, mais une avancée discrète, souvent imperceptible. Parfois, on a l’impression de stagner, de ne pas avancer assez vite, de ne pas voir les résultats immédiats. Et pourtant, chaque geste compte. Chaque matin où l’on choisit de se lever, chaque instant où l’on prend la décision de faire ce qui est juste, même quand il est plus facile de procrastiner, chaque effort, aussi minime soit-il, nous rapproche d’une version meilleure de nous-mêmes.
C’est dans cette lente accumulation de petites victoires que réside la véritable puissance. Ce sont ces pas discrets, pris les uns après les autres, qui finissent par créer un chemin solide. Peu importe la direction, tant que le mouvement est constant. Et ce qui est fascinant, c’est qu’un jour, bien que la progression soit presque imperceptible jour après jour, l’on se retourne et l’on réalise que des montagnes ont été franchies, des obstacles ont été surmontés. Le chemin parcouru est souvent bien plus long qu’on ne le pensait, et chaque pas, si modeste soit-il, a été un maillon essentiel.
L’idée de “chaque jour, un pas de plus” nous enseigne la patience et la persévérance. Elle nous rappelle que la grandeur ne réside pas dans les grandes démonstrations de force, mais dans la constance et dans la capacité à continuer, même quand le chemin semble difficile ou semé d’embûches. Le plus grand défi n’est pas de franchir d’un coup un obstacle colossal, mais de choisir, jour après jour, de faire un pas supplémentaire, même quand on doute, même quand la route semble interminable.
Et dans cette répétition, ce quotidien fait de petites étapes, nous apprenons une vérité fondamentale : ce qui compte, ce n’est pas d’aller vite, mais de ne jamais s’arrêter. Le monde peut nous sembler immense, notre projet peut paraître irréalisable, mais tant que nous avançons chaque jour, même d’un pas minuscule, nous écrivons notre propre histoire de résilience et de réussite. Le secret est simple : chaque jour, un pas de plus, et le voyage devient transformation.
Un jour, Laetitia et moi refaisions le monde.
Une histoire de préjugés.
A,
Te souviens-tu de la discussion dans la voiture, en revenant du "Barabar Café" après un concert ?
Tu venais de rencontrer B.
Quelles étaient ses réelles intentions ?
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La question semble résonner comme un écho à travers les époques, une interrogation intemporelle sur l’avenir. Chaque génération, en son temps, a cherché à comprendre quelle direction prendrait le monde. Mais aujourd’hui, alors que nous nous trouvons à un carrefour complexe et incertain, la question prend une résonance particulière. Le monde de demain sera-t-il celui de la prospérité durable, ou celui du crédit social, du chaos et de la division ?
Les défis qui se profilent sont nombreux, et chacun semble interconnecté. La crise environnementale, les inégalités sociales grandissantes, les tensions géopolitiques et les bouleversements technologiques redéfinissent les contours de notre avenir. Les grandes questions écologiques, par exemple, imposent un choix de société : celui de la transition vers un modèle plus respectueux de la planète ou, au contraire, celui de l’inaction, qui condamnerait les générations futures à vivre avec les conséquences de notre égoïsme.
De plus en plus de voix s’élèvent pour prôner des solutions radicales, telles que la décroissance (Ecouter "Le Salaire Du Destin" chanson en Hommage à Pierre Rabhi), l’agroécologie ou une révision complète du capitalisme. Mais ces propositions s’opposent souvent à un système économique et politique qui semble préférer l’immédiateté à la pérennité.
Le monde de demain pourrait-il aussi être celui d’une transformation technologique sans précédent ? L’intelligence artificielle, la robotique, la biotechnologie et l’ère du numérique ouvrent des portes inconnues, tantôt fascinantes, tantôt inquiétantes. Si ces technologies offrent des opportunités inédites, notamment pour améliorer les conditions de vie, elles soulèvent aussi de profondes interrogations sur l’éthique, l’automatisation du travail, et la concentration du pouvoir entre les mains de quelques entreprises technologiques. Les progrès sont spectaculaires, mais quel type de société émergera d’une telle révolution ? Serons-nous toujours maîtres de notre destinée, ou bien serons-nous des spectateurs d’une évolution qui nous échappe ?
Mais, au-delà de ces questions techniques et économiques, c’est la question du sens qui semble plus urgente que jamais. Les sociétés modernes, malgré leurs avancées, sont marquées par un mal-être croissant. Les valeurs individuelles, souvent liées à la consommation et au succès matériel, semblent être en décalage avec une quête plus profonde de sens et de bien-être collectif. La montée des mouvements sociaux, des luttes pour la justice climatique et la reconnaissance des droits humains témoignent d’un désir de changement, d’une volonté de repenser les rapports entre l’humain et la nature, mais aussi entre les êtres humains eux-mêmes. Il est possible que le monde de demain soit celui où l’on cherchera moins à accumuler qu’à vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres, où la quête du bonheur passera par des relations plus authentiques et un partage plus équitable des ressources.
Alors, où va le monde de demain ? Peut-être que, finalement, la question n’a pas de réponse simple, car elle dépend de ce que nous choisirons d’en faire aujourd’hui. Le monde de demain se construit dans nos actions, nos engagements, nos choix personnels et collectifs. C’est à travers notre capacité à nous réinventer, à repenser nos priorités, à nous connecter à la nature et à l’autre, que nous définirons la trajectoire de notre futur. Si l’incertitude plane sur les générations à venir, il appartient à chacun de nous de semer les graines d’un monde plus juste, plus solidaire et plus durable. Après tout, demain ne sera peut-être pas un endroit où nous allons, mais un monde que nous créons, un pas après l’autre (Ecouter "Chaque Jour").
CarL Os