Et s’il suffisait d’un pas ?
Un pas modeste, un pas têtu.
Un pas chaque jour.
Ma chanson « Chaque jour » s’inspire de la légende du colibri, si chère à Pierre Rabhi. Dans cette fable, un minuscule oiseau tente d’éteindre un immense incendie de forêt, goutte après goutte, pendant que les autres animaux restent paralysés. Lorsqu’on lui dit que ses efforts sont dérisoires.
— "Colibri ! Tu es fou ? Tu crois que tu vas éteindre le feu avec ces gouttes d’eau ?"
Il répond simplement :
— "Je sais. Mais je fais ma part."
C’est exactement l’esprit de cette chanson : une ode aux petits gestes qui, mis bout à bout, peuvent tout changer. Un pas de plus, chaque jour. Un pas mineur, un pas majeur. Un pas de rien qui finit par faire la différence.
Ce morceau nous invite à ne pas attendre demain, à ne pas nous perdre dans les regrets d’hier. Il nous parle de persévérance, d’espoir concret, de ces micro-révolutions silencieuses qui font avancer le monde.
Écouter « Chaque jour », c’est se rappeler qu’il n’y a rien d’autre à faire, sinon marcher encore, un pas après l’autre. C’est aussi, peut-être, retrouver la force d’y croire.
Carl Os